Je crée une oeuvre pour soutenir la lutte contre la récidive.

Publié par CHRIS N. de l'Association Le Média Solidaire

Publics aidés

Personnes en situation d’exclusion

Personnes en difficulté

Mission en autonomie
📍Alès (30100), Nîmes (30000, 30900), Uzès (30700)
Précisions sur la zone d’intervention : Alès - Montpellier - Nîmes - Uzès - Saint Ambroix - et tous ces alentours
Présentation de la mission

Votre œuvre, quelles soit sa forme, et sans compétence artistique requise, sera intégré dans un grand documentaire co-produit par notre association et défendant les conditions déplorables des sortants de prison. Votre œuvre, qu'elle soit musicale, graphique, théâtrale,  poétique ou par toute autre forme d'expression, illustrera votre envie de faire évoluer les préjugés dont souffrent les personnes sortant de prison.voici un résumé du documentaire :Les Tontons

Pitch

Alors que des anciens détenus s’associent avec succès pour éradiquer la récidive dont ils furent eux même victimes, l’institution pénitentiaire ne peut s’empêcher de voir ce succès d'un oeil suspicieux et méfiant. Elle les soupçonne d’association de malfaiteurs,

et fait tout son possible pour empêcher leur proposition particulièrement innovante de voir le jour.

Un documentaire sur la rédemption, le courage, et surtout, les conditions de vie des détenus à ce jour, pendant, et après la prison.

Résumé

Ce documentaire pose un regard sur la vie des gueules cassés que sont ces anciens détenus qui se regroupent en France que je vais suivre sur 3 ans.

Au travers de ces personnages aux passés différents, tous lié par la même envie de redevenir normal, même s’ils savent que c’est peine perdu, ils défendent leur besoin de pardonner les injustices, de pardonner les violences, et les souffrances qu’ils ont tous vécu et subissent encore. le film explore des caractères et leur résilience capable de innovation qui parviennent à résoudre tout ou parti d’un fléau qui ronge notre société de l’intérieur et que personne ne veut regarder en face.

Deux personnages principaux m’ouvrent leur porte et me permettent de les suivre au quotidien sur le chemin de leur rédemption. Ils me mettent en contact avec des dizaine de cas similaires, avide de justice, de pardon et de droit à s’améliorer, au lieu de les figer, de les enfermer dans leurs erreurs du passé.

D’un côté Gilles martin, La soixantaine, 8 ans d’incarcération pour braquages de fourgon.

Et de l’autre Khaled Miloudi, plus de 20 ans d’incarcération, aussi pour braquages de fourgon.

Le premier, issu d’une enfance classique avec des parents aimants, mais un besoin de reconnaissance mal exprimé, et le second, issu d’une enfance traumatisante nourrit à la violence et la séquestration qu’il a échoué à enterrer le mène à la prison pour une simple bagarre. Attrapé par le syndrome de l’impossible réinsertion qui règne à la sortie des prisons, il finit par plonger aussi dans le monde du grand banditisme.

Le film met en lumière leurs conflits et leur combats contre les résistances institutionnelles, principalement l’institution pénitentiaire qui ne les pardonnera jamais, et les préjugés d'une société civile, inconsciente de la vie qui règne derrière les murs de nos prisons en 2024, année du record d'incarcération depuis la révolution française.

Le documentaire veut mettre en lumière l'impact profond de leur proposition sur la réduction de la récidive et la diminution du nombre de  directes et collatérales.

Il documente le refus de considérer leur réussite par la très grande majorité des acteurs sociaux dont les méthodes traditionnelles portent le pourcentage de récidive à 80% sur les moins de 30 ans, alors que Gilles, avec sa structure légale porté par son fils, et l’hotel restaurant qu’ils louent, proposant plus de 26 logements doubles gratuits pour les sortant de prison, avec un accompagnement 24/24 7/7, des propositions de chantier d’insersions et le support de Khaled, qui propose des atelier d’écriture de poésie pour faire le sortir le « pu » qui les ronge en posant des mot sur le papier, des mots chargés de souffrances et de sagesses. C’est tout une équipe et un réseau en français qui se ligue pour réduire ce pourcentage à moins de 2% sur plus de 5 ans d’effort associatif et sur plus de 100 anciens détenus. Un chiffre mondialement inédit.

Ils démontrent que les personnes les plus capables, et efficaces pour aider les sortants de prison et les délinquants, sont justement celles qui ont elles-mêmes vécu l'expérience de l'incarcération.

Alors que l’administration pénitentiaire dont la mission est bien de réhabiliter et réinsérer ses humains, ne leur propose que de porter le point de la honte et l’inutilité, ces anciens détenus mettent en valeur la richesse qui les habitent et les bénéfices qu’ils peuvent offrir à la société civile.

visiter le site du média solidaire pour voir des extraits du tournage en cours.

Les sortants de prison, une population particulièrement vulnérable, livrée à elle-même.

Une étude de 20161 dresse le profil type des sortants de prison : une population jeune, non diplômée, souffrant d’addictions ou de troubles. Sans surprise, la moitié des sortants de prison de 2016 avaient moins de 30 ans au moment de leur incarcération, 64 % ont un niveau collège ou inférieur. 39 % sont signalés pour des addictions aux drogues, à l’alcool ou aux psychotropes, tandis qu’un quart a fait l’objet d’un suivi psychologique ou psychiatrique. De surcroît, cette population apparaît « socialement isolée », la moitié n’ayant pas d’emploi stable et 14 % présentant une « instabilité dans le logement ». Plus d’un cinquième des sortants de prison n’ont reçu aucune visite au cours de leur détention et quatre sur dix n’ont bénéficié d’aucun soutien financier extérieur.

Précisions

Vous pouvez vous filmer chez vous ou prendre contact avec Chris, président de l'association et réalisateur du film, pour discuter de votre intention ou bien chercher ensemble la manière de participer à ce projet.

Mission ouverte également aux

Mineurs
Découvrez l'Association Le Média Solidaire

Association loi 1901 à but non lucratif qui œuvre pour l’intérêt général, nous invitons des artistes et des entreprises engagées à participer à nos films (plaidoyés contre la détresse) pour sensibiliser et informer le public des défis auxquels les héros que nous filmons font face. Nous célébrons l'impact sociétal de l'union entre l'art et l'entreprise engagée en créant des plans médiatiques composés de reportages, films documentaires et photographies.

Le Média Solidaire

Ils recherchent 10 bénévoles

2 personnes déjà inscrites

Durée de la mission

2 jours par mois

pas d'horaires particuliers

2 jours par mois